Comment reconnaître un bon matcha et éviter les faux premium
Comment reconnaître un bon matcha (et éviter les faux premium)
Le matcha est partout. En latte, en dessert, en capsule, dans les coffee shops ou sur les réseaux. Mais entre les poudres d’un vert éclatant venues du Japon et celles, ternes, importées à bas prix, il devient difficile de savoir ce qu’on achète vraiment.
Alors comment reconnaître un vrai bon matcha ? Voici les critères simples mais essentiels à connaître avant de te faire piéger par une jolie boîte “premium” qui ne l’est pas toujours.
1. La couleur : le premier indice qui ne trompe pas
Un matcha de qualité a une couleur vert vif, presque fluo. Ce ton si particulier vient de la chlorophylle concentrée dans les feuilles cultivées à l’ombre avant la récolte.
Si la poudre tire vers le jaune ou le kaki, c’est mauvais signe : les feuilles ont été exposées trop longtemps au soleil ou le thé est tout simplement vieux.
Un bon matcha, c’est la promesse d’une tasse verte et lumineuse, sans reflets ternes.
2. L’origine : le terroir compte autant que pour le vin
Tous les matchas ne viennent pas du Japon, et pourtant c’est là-bas qu’est née la méthode traditionnelle.
Les régions d’Uji, de Nishio ou de Kagoshima produisent certains des meilleurs matchas au monde. Ces zones ont un climat doux, une humidité stable et des sols riches qui donnent une saveur équilibrée.
À l’inverse, certains matchas chinois ou mélangés sont produits en masse, souvent torréfiés ou oxydés, d’où leur goût amer.
Sur l’étiquette, l’origine doit être claire, précise et traçable. Si ce n’est pas le cas, méfiance. intéressez vous à l'histoire de la marque et sa date de création, les entreprises qui se lancent en 2025 ont eu de grosses difficultés a trouver des fournisseurs de matcha provenant du japon, donc beaucoup d'entreprise dupent leurs consommateurs.
3. La texture : fine comme du talc
Un matcha haut de gamme est soyeux au toucher, presque impalpable.
Il est broyé lentement à la meule de pierre, un procédé qui prend des heures mais permet d’obtenir une poudre ultra-fine.
À l’inverse, les matchas bas de gamme sont souvent moulus industriellement : ils forment des grumeaux, collent, et se dissolvent mal.
Petite astuce : verse une pincée de matcha sur ton doigt et frotte-le. Si la texture est douce, presque crémeuse, tu tiens un bon produit.
4. L’odeur et le goût : l’équilibre parfait entre douceur et umami
Un bon matcha dégage un parfum végétal frais, légèrement sucré. Son amertume ne veut pas forcement dire qu'il est de mauvaise qualité.
En bouche, il doit être équilibré : rond, doux, avec une légère note d’herbe et une pointe d’umami (le fameux goût savoureux japonais).
S’il t’arrache la langue ou te rappelle les épinards bouillis, c’est qu’il est trop basique ou oxydé.
La couleur ne ment pas, mais le goût, lui, confirme.
5. Le prix : un indicateur à ne pas ignorer
Un vrai matcha premium est coûteux à produire : culture à l’ombre, récolte manuelle, broyage lent.
Si tu trouves 100 g de matcha “cérémonial” à 10 €, c’est qu’il y a un problème.
En moyenne, un bon matcha japonais se situe entre 40€ et 100 € pour 100 g.
Au-dessus, c’est souvent justifié par une sélection haut de gamme. En dessous, la qualité baisse vite.
6. Le format : une solution moderne sans compromis
Le matcha en sachet transparent ou avec de l'air est une grosse alerte parce que ce produit déteste la lumière. Aujourd’hui, on peut déguster un matcha de qualité sans passer par les ustensiles traditionnels.
Les boites avec opercules ou les sachets "sous-vide" permettent une très bonne conservation.
Il existe aussi des capsules de matcha compatibles avec les machines à café, certaines marques en profite pour les garnir de matcha de mauvaises qualité ou d'additifs douteux. En revanche, certaines marques font attention à conserver toutes les caractéristiques d’un matcha haut de gamme : couleur vive, texture fine, goût doux et sans amertume et des produits naturels pour les aromatiser.
Elles offrent un moyen simple et rapide de savourer un vrai matcha sans sacrifier la qualité.
L’important, c’est que la capsule contienne un matcha d’origine japonaise premium, et non un simple mélange de thé vert.
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En conclusion
Reconnaître un bon matcha n’est pas une affaire d’étiquette, mais de détails : couleur, odeur, texture, goût et transparence du producteur.
Un matcha authentique doit être à la fois beau, doux et vivant.
Et s’il peut en plus être pratique, c’est encore mieux : la modernité n’a pas à sacrifier la qualité.



